DEFI LECTURE - Fruit : L' orange mécanique, Anthony Burgess

Publié le par L'Emile

Titre original : A clockwork orange    [1962]
Genre : sorte de fable anti-utopique
D'où sort-il ? La renommée du film m' a donné envie de d'abord lire le roman



RESUME
: Le décor inquiétant de cette fable anti-utopique, nous le connaissons bien : c'est celui de la banlieue concentrationnaire qui va recouvrir peu à peu la surface habitable de la planète. Une immense zone urbaine d'ennui, de désolation et de peur. Sur ce monde déshumanisé et ses habitants asservis, Alex, le voyou au charme pervers féru de musique classique et de langues anciennes, entend régner par la violence et la terreur. A la tête de sa horde adolescente, il matraque, viole, brûle, torture, et s'acharne à détruire une société programmée pour le bonheur et le progrès. Archange du mal à l'état pur, il hante à jamais les pages cruelles de cet inoubliable thriller métaphysique.



MON AVIS SUR CE LIVRE
: Dérangeant ! Le thème traité est la place de l'homme dans la société et le libre-arbitre. Le livre est divisé en trois parties : j'ai moyennement apprécié la première, pas aimé la seconde et accroché à la troisième. Résultat donc mitigé. Tout d'abord, j'ai eu du mal à me faire au vocabulaire inventé par Burgess. Au début c'est déroutant, je compulsais frénétiquement le glossaire et cela ralentissait ma lecture. Puis, on s'y fait, on intègre les mots comme "bézoumi" (fou), "choum" (bruit), "dévotchka" (jeune fille), "droug" (ami), "krovvi" (sang) ou "rouke" (main). Ce vocabulaire contribue grandement à l'atmosphère si étrange du livre, auquel, finalement, je n'ai que moyennement accoché.



POUR QUI ?
Pour ceux qui veulent retrouver un peu de l'ambiance d'American Psycho
de Bret Easton Ellis, une Amérique dérangeante et dérangée, en pleine période de crise.

 

                                

                           

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Une adaptation cinématographique de Stanley Kubrick est sortie en 1971, avec Malcolm McDowell, Patrick Magee et Michael Bates. Après sa sortie, plusieurs délinquants britanniques ayant perpétré des actes de violence gratuite ont déclaré avoir pris exemple sur le film. Les lettres de menace ont envahi la boîte aux lettres de Kubrick qui a pris peur pour ses enfants. Il demande alors à Warner de retirer le film des salles de cinéma en dépit du grand succès qu'il connaît.

Publié dans classiques anglophones

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